8ème Journée Nationale d’Étude du Réseau des URFIST

30 septembre 2021 - LYON

(Campus de la DOUA)

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📖 INSCRIPTIONS 📖

Les inscriptions à cette rencontre scientifique sont gratuites.

La journée d’études se tiendra au Théâtre Astrée de l’Université Claude Bernard Lyon 1 (campus LyonTech – La DOUA).

« Méthodes numériques et pratiques scientifiques :
Quelles influences des technologies numériques sur la recherche scientifique ? »

La production scientifique s’inscrit désormais dans un écosystème numérique qui influence les pratiques des chercheurs et chercheuses. 

Les algorithmes d’extraction, d’apprentissage automatique et de visualisation des données ont des conséquences sur la collecte, le traitement et la publication des résultats. Les enjeux sont multiples quant à la pérennité, l’accessibilité, la sécurité, la souveraineté voire la gouvernance des technologies sur lesquelles s’appuie le processus de création de connaissances

Mais finalement, qu’est-ce que l’instrumentation numérique a fait à la science, et de la science ces dernières années

Peut-on parler de « méthodes numériques» ? 

Ou doit-on plutôt parler  de « numérisation des méthodes » ?

Cette 8ème journée nationale d’étude du Réseau des URFIST sera consacrée à interroger l’impact de l’instrumentation numérique en science et sur la science ces dernières années, notamment à travers trois angles d’approche :

  • la relation entre science et épistémologie d’une part et enjeux transversaux majeurs liés au numérique d’autre part ;
  • l’influence concrète que peuvent avoir ces technologies numériques sur les pratiques scientifiques, d’un point de vue aussi bien disciplinaire qu’interdisciplinaire ;
  • l’accompagnement et la formation autour des outils comme des modes de réflexion associés à ces méthodes numériques.

Dans la prolongation de réflexions comme celles de Richard Rogers (Digital Methods, 2013), et de Jean-Edouard Bigot (Instruments, pratiques et enjeux d’une recherche numériquement équipée en sciences humaines et sociales, 2018), l’objectif de la 8ème Journée Nationale d’études du Réseau des Urfist est d’interroger les effets des technologies numériques sur les pratiques des chercheurs et chercheuses

Les technologies numériques ne seront pas appréhendées comme de simples instruments. On regardera de manière plus globale les valeurs ou les orientations qu’elles peuvent véhiculer, les vecteurs et intérêts qu’elles ont pu embarquer (parfois à notre insu) ainsi que les répertoires d’action contraints susceptibles d’orienter la pratique des chercheurs et chercheuses, y compris la manière dont ils-elles abordent le terrain.

🎥 ACCÈS EN VISIOCONFÉRENCE 🎥

Compte tenu d’une forte demande, nous proposons également cette journée en visioconférence. Nous mettons tout en œuvre pour garantir le résultat.

Nous vous invitons à vous connecter le jeudi 30 septembre 2021 à partir de 9h25. (code secret : 712024)

Toute demande d’attestation de présence nécessitera une inscription à la journée sur SYGEFOR.

3 questionnements au cœur de cette journée : 

1. Les enjeux transversaux majeurs liés au numérique modifient-ils en profondeur les pratiques scientifiques?

Ces usages, ces outils et leurs objets dits numériques sont-ils vraiment nouveaux

Pourquoi parle-t-on du numérique dans la science et surtout est-ce que le numérique induit de nouvelles méthodes complémentaires à celles qui lui préexistaient ?

2. Quelles pratiques scientifiques ces technologies numériques influencent-elles concrètement? 

Est-ce la collecte, le traitement des données, la mise en forme ou la diffusion, et comment le font-elles ? 

De même, ces technologies numériques sont développées au sein de diverses disciplines tant des Sciences et Techniques Médicales que des Sciences Humaines et Sociales. L’interdisciplinarité est-elle alors de mise autour de ces technologies numériques et de leur application dans les travaux de recherche ?

3. Dans un cadre de formation, faut-il suivre le rythme incessant d’arrivée de nouveaux outils pour équiper les pratiques scientifiques? 

Faut-il former à des outils sur le développement desquels les chercheurs n’auront aucune prise ? 

Faut-il aussi former les chercheurs aux prismes et aux biais sociotechniques inclus dans ces technologies numériques ?